Balenciaga, l’œuvre au noir
Chères lectrices, Chers lecteurs,
Le week-end dernier, Elena et moi-même décidions de prendre un café en terrasse avant de nous rendre au centre commercial Beaugrenelle. Elena souhaitait profiter des soldes pour s’acheter un sac à main. Monsieur Cristobal Balenciaga était, est et restera pour elle le souverain en matière de sacs !
Elena est fasciné par cet homme considéré comme l'un des plus grands couturiers et unanimement reconnu par ses pairs comme étant « le maître » ou encore « le couturier des couturiers » !
Je compris rapidement son admiration pour la marque espagnole et principalement pour son illustre créateur. Sans lui mentionner, je me rappelais qu’une exposition allait prochainement avoir lieu en hommage à ce créateur. Une exposition qui se déroulera hors les murs du Palais Galliera, au Musée Bourdelle. Je me ferais un plaisir de l’accompagner très prochainement.
Cette exposition sera à l’image de son créateur : surprenante ! La thématique a été traitée avec justesse car elle caractérise l’esprit de cet homme, reconnu pour avoir habillé d’illustres personnes telles que les reines d'Espagne, de Belgique, la Princesse Grace de Monaco ou encore la duchesse de Windsor.
Une somptueuse exposition
Chez Balenciaga, le noir est plus qu’une couleur ou même une non-couleur, c’est une matière vibrante, tour à tour opaque ou transparente, mate ou brillante, tout en jeux de lumière qui doivent autant à la somptuosité des tissus qu’à l’apparente simplicité de ses coupes. Ce même noir illustre les origines de Balenciaga puisant les racines de son œuvre dans l’Espagne folklorique et traditionnelle de son enfance. Noir, tel le goût de l’épure de ce technicien hors normes avec ses lignes tonneaux, ballon ou semi-ajustée, noires, sont les inspirations monacales du maître dont Dior disait : « Le vêtement était sa religion ».
Je suis impatient d’accompagner Elena à cette exposition. Quand elle parle de cet homme on ressent son engouement pour l’ensemble de ses créations. J’ai envie qu’elle me transmette son savoir et son enthousiasme pour admirer un rehaut de dentelles, une composition de broderie ou encore un épais tombé de velours de soie.
Je vais terminer ma journée au cœur du lobby de l’hôtel Le Marquis. Je vous quitte chères lectrices, chers lecteurs avec pour dernière pensée Elena, une femme qui vie pour sa passion. Cela me rappelle une phrase de Christian Dior « Quoique vous fassiez, faites-le avec passion. Vivez avec passion. »
A très vite !